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cours:residanat:pneumologie:mesotheliomes_pleuraux

Mésothéliome pleural malin

1. Introduction

  • Mésothéliome Pleural Malin (MPM) = Tumeur agressive, développée à partir des cellules mésothéliales de la plèvre
  • Rare, mais incidence en augmentation (utilisation massive d'amiante)
  • Pronostic sombre, médiane de survie < à 1 an, fonction de l'extension de la maladie ⇒ diagnostic précoce +++

2. Intérêt

  • Épidémiologique : augmentation de l'incidence les deux prochaines décennies
  • Médico-légal : maladie professionnelle et réparation
  • Pronostic : sombre, surtout quand diagnostic tardif
  • Médical : on est passé d'un fatalisme réel, à de nouveaux espoirs :
    • Chirurgie acceptable
    • Nouvelles drogues et associations efficaces
    • Émergence des biothérapies
    • Nouvelles modalités de radiothérapie
    • Stratégies multidisciplinaires concertées

3. Épidémiologie

  • Rare avant l'ère industrielle
  • Incidence croissante depuis la 2e guerre mondiale (large recours à l'amiante dans l'industrie)
  • Relation de causalité clairement établie entre amiante et MPM
  • Rares causes environnementales (observation en Turquie de formes liées à l'exposition à l'érionite)
  • Très longue latence caractéristique entre exposition et apparition du cancer (20 à 40 ans) ; risque quasi-nul les 15 premières années après le début de l'exposition
  • Touche 2 à 6 fois plus les hommes que les femmes, souvent entre 50 et 70 ans
  • Pas de corrélation au tabac
  • L'exposition est retrouver dans 90% des cas chez l'homme, et seulement 50% chez la femme ; 20 à 30% des sujets sont exposés de façon accidentelle ou multiples et inconnues

4. Étiologies

  1. Amiante :
    • Principal agent causal
    • Deux types de fibres cancérigènes : amphiboles plus longues et plus fines, et chrysotiles (degré d'oncogénicité moindre)
  2. Virus simien 40 (SV40) :
    • Oncogène potentiel par blocage de gènes suppresseurs de tumeurs
    • ADN viral retrouvé dans de nombreuses tumeurs (os, cerveau, lymphomes, MPM et lésions prolifératives atypiques superficielles non invasives de mésothéliome)
    • Rôle dans la genèse du MPM controversé et non clairement démontré
  3. Radiations ionisantes : très rares cas
  4. Terrain génétique :
    • Suggéré par l'observation des cas familiaux en Turquie dus à l'exposition environnementale à l'érionite
    • Semble être autosomique dominant
    • Pas de gène candidat prédisposant clairement identifié

5. Étiopathogénie

  • Facteurs métrologiques :
    • Les fibres plus longues et plus fines sont les plus dangereuses
    • Pénètres en profondeur, érodent le mésothélium de surface (destruction, inflammation, réparation)
    • Induisent des phénomènes cicatriciels (plaques) et parfois cancéreux (MPM)
  • Altérations cellulaires :
    • Les fibres interfèrent avec les phénomènes de mitoses ⇒ aneuploïdie et autres dommages chromosomiques
    • Libération de radicaux libres oxygénés toxiques par les cellules lésées ⇒ lésions génétiques
    • Les fibres induisent des réactions de phosphorylation ⇒ augmentation l'expression d'une réponse précoce à plusieurs proto-oncogènes

6. Anatomopathologie

  • Diagnostic anatomopathologique réputé difficile ⇐ nombreuses cases d'erreurs par excès et par défaut
  1. Macroscopie :
    • Présentation évocatrice mais beaucoup d'autres tumeurs malignes peuvent se présenter de façon similaire (thymomes, carcinomes, lymphomes, angiosarcomes…)
    • Les anomalies endoscopique :
      • Vont de simple granulations minimes à des épaississements diffus (pariétaux et/ou viscéraux) jusqu'à (à terme) devenir circonférentiel et incarcérer le poumon dans une gangue tumorale
      • La plèvre présente souvent un aspect mamelonné en surface
      • Épanchement pleural (souvent au premier plan, la cytologie ne peut apporter de certitude diagnostic)
    • Aspects rares :
      • MPM desmoplastique : aspect de fibrose pleurale diffuse, parfois calcifiée
      • Aspect de médiastinite nécrosante
    • Formes localisées : primordial à reconnaître, car peut bénéficier d'une cure chirurgicale (meilleur pronostic)
    • Pas d'invasion pulmonaire initialement (peut se présenter sous forme de masse intra-parenchymateuses exceptionnellement)
    • Peut envahir à terme :
      • Ganglions péri-hilaires
      • Gros vaisseaux et autres structures médiastinales
      • Péricarde (pariétal le plus souvent (1/3 des cas), viscéral et myocarde plus rarement)
      • Péritoine (directement à travers le diaphragme)
    • Métastases présentes dans 50% des cas, retrouvées à l'autopsie le plus souvent (sites les plus fréquents identiques au cancer bronchique) ; dissémination lymphatique
    • MPM associé dans 70% des cas à des plaques fibro-hyalines = témoin de l'exposition à l'amiante ; elles ne constituent pas des lésions pré-cancéreuses, mais le MPM se développe volontiers en bordure de ces plaques (⇒ guide les biopsies)
    • 25% des patients ont des lésions d'asbestose parenchymateuse
  2. Microscopie :
    • Aspects très variés et trompeurs ; peut simuler :
      • Lésions bénignes (inflammatoires ou réactionnelles) : pleurésies cardiaques, infectieuses… (hyperplasies mésothéliales atypiques) ⇒ représente 13% des cas (après exclusion par la procédure de certification diagnostic)
      • Métastases pleurales : cancer bronchique et du sein = métastasent le plus souvent à la plèvre, prêtent le plus souvent à confusion à l'histologie

Classification des tumeurs pleurales OMS 2004 :

Tumeurs primitives pleurales d'origine mésothéliale Mésothéliome malin diffus :
- épithéloïde
- sarcomatoïde
- desmoplastique
- biphasique
Mésothéliome malin localisé
Tumeurs primitives pleurales autres d'origine mésothéliale - tumeur adénomatoïde
- mésothéliome papillaire superficiel bien différencié
Tumeurs primitives pleurales d'origine mésenchymateuse - hémangioendothéliome épithélioïde : angiosarcome
- sarcome synovial : monophasique, biphasique
- tumeur fibreuse solitaire
- pseudotumeur calcifiante
- tumeur desmoplastique à petites cellules rondes/sarcome d'Ewing
Syndromes lymphoprolifératifs - lymphome associé aux séreuses
- lymphome associé aux pyopneumothorax

7. Diagnostic

7.1. Présentation clinique

  • Tableau de pleurésie non spécifique chez un homme
  • AEG, amaigrissement, ascite, syndrome cave tardivement
  • Signes de métastases extra-thracique exceptionnelles (rarement retrouvées du vivant du patient)

7.2. Imagerie

7.2.1. Radiographie

  • Pleurésie le plus souvent unilatérale, +/- déplacement médiastinal
  • Parfois : masse ou épaississement pleural + envahissement des scissures (sans épanchement)
  • Signes radiologiques d'asbestose dans 20% des cas (plaques pleurales…)
  • Stades avancés : engainement pulmonaire, déplacement médiastinal, élargissement médiastinal (développement tumoral, envahissement ganglionnaire, épanchement péricardique), jusqu'à érosion costale ou atteinte de la paroi associée à une volumineuse masse

7.2.2. TDM thoracique

  • Idéalement après évacuation de l'épanchement
  • On peut retrouver : épaississement pleural (92%) plus souvent aux bases, épaississement intra-scissural (86%), nodules/masses pleurales, jusqu'à atteinte tumorale diffuse encerclant le poumon avec rétraction
  • Bilan d'extension loco-régional : envahissement pariétal, péricardique, diaphragmatique, médiastinal ⇒ stratégie thérapeutique

7.2.3. IRM

  • Meilleur distinction entre tumeur et paroi (hypersignal significatif T1 et modéré T2)
  • Valuation de l'envahissement médiastinal et diaphragmatique
  • Meilleur classement des atteintes T3 et T4 (avec gadolinium)

TDM et IRM ne peuvent différencier précisément l'envahissement tumoral de l'inflammation non spécifique associée

7.2.4. TEP

  • Doit se faire avant le talcage (inflammation non spécifique responsable d'une hyperfixation intense)
  • Très sensible et spécifique pour différencier le MPM de lésions bénignes pleurales
  • Bénéfice le plus important avec fusion des images anatomiques (TDM/IRM), surtout dans l'évaluation N et M

Classification TNM (UICC 8e édition) :

T 1 Limitée à la plèvre pariétale, viscérale ou médiastinale homolatérale
2 Plèvre pariétale ou viscérale homolatérale avec soit :
- Atteinte du diaphragme
- Atteinte du parenchyme
3 Localement avancée mais potentiellement résécable
Plèvre pariétale ou viscérale homolatérale avec soit :
- Atteinte du fascia endo-thoracique
- Extension à la graisse médiastinale
- Extension nodulaire isolée, résécable à la paroi thoracique, avec ou sans destruction costale
- Atteinte péricardique non trans-murale
4 Localement avancée non résécable
Plèvre pariétale ou viscérale homolatérale avec soit :
- Atteinte diffuse ou multifocale de la paroi, avec ou sans destruction costale
- Atteinte du péritoine (trans-diaphragmatique)
- Extension à la plèvre contro-latérale
- Extension aux organes médiastinaux, au rachis, à la face interne du péricarde ou au myocarde
N x Inconnu
0 Pas d'atteinte ganglionnaire
1 Atteinte homolatérale des ganglions thoraciques
2 Atteinte contro-latérale des ganglions thoraciques, ou sus-claviculaire (homo- ou contro-latéral)
M 0 Pas de métastase à distance
1 Présence de métastase(s) à distance
N0 N1 N2 M1
T1 Ia II IIIb IV
T2 Ib II IIIb IV
T3 Ib IIIa IIIb IV
T4 IIIb IIIb IIIb IV

7.3. Ponction et biopsie pleurale

  • Pleurésie exsudative, avec protides et LDH très élevés, prédominance lymphocytaire (LDH > 600 UI/L, plus que dans les autres pleurésies métastatiques) ; aspect visqueux (acide hyaluronique) ⇒ ne suffit pas au diagnostic
  • Cytologie : n'apporte le diagnostic que dans 20 à 30% des cas (fait rarement la différence entre mésothéliome et adénocarcinome, ou entre mésothéliome sarcomatoïde et fibrosarcome ou hémangiopéricytome)
  • Biopsie per-cutanée : rendement faible (20-23%)
  • Combinaison des 2 : 35-40%
  • Importance de l'immunohistochimie et de l'utilisation d'anticorps monoclonaux

7.4. Pleuroscopie

  • Indication principale : exploration d'une pleurésie exsudative chez un sujet ayant été en contact avec l'amiante
  • Permet des prélèvements dirigés et sous contrôle visuel (cibler les dépôts anthracosiques “taches noires”)
  • Plusieurs aspects (non spécifiques) :
    • Plus souvent : nodules/masses (aspect en grains de raisins caractéristique dans 10 à 15% des cas)
    • Épaississement pleura plus ou moins régulier peut être la seule anomalie ; parfois simple élevure localisée, pâle, blanchâtre, très dure et peu vascularisée (⇒ évoque malignité)
    • Pachypleurite d'aspect néoplasique (associée à nodules/masses) dans 1/3 des cas
    • Inflammation non spécifique (granulations, lymphangite, aspect congestif hypervascularisé) avec épaississement localisé
  • Peut montrer des signes d'expositions à l'amiante (plaques)
  • Intérêts :
    • Diagnostique : sensibilité et spécificité supérieure
    • Pronostique : mise en évidence de l'atteinte pleurale viscérale (facteur péjoratif)
    • Thérapeutique : symphyse par talcage (épanchement récidivant)
  • Examen le plus sensible (95%), les échecs sont dus à l'impossibilité d'explorer la totalité de la cavité pleurale à cause des adhérences (envisager dans ce cas une thoracotomie)

7.5. Analyse anatomopathologique

  • Tumeur très pléïomorphe : aspects variés et intriqués chez un même patient ⇒ diagnostic difficile
  • Présence de microvillosités longue et fines = argument fort en faveur du diagnostic
  • Immunohistochimie : nombreux marqueurs, sensibilités variables
    • Marqueurs exprimés : EMA (antigène épithéliale de membrane), calrétinine (marquage nucléaire), WT1, cytokératine 5/6, HBME-1 (anticorps contre les cellules mésothéliales), mésothéline
    • Marqueurs négatifs : ACE, TTF-1, B78.3, MOC-31, Ber-EP4, BG8 (glycoprotéine épithéliale)

7.6. Marqueurs biologiques

  • Tumeur de pronostic sombre ⇒ diagnostic précoce ⇒ de nombreux marqueurs ont été proposés
  • Mésothéline (ou SMRP pour Soluble Mesothelin-Related Peptides) :
    • Première étude suggère sensibilité 84% et spécificité 100% pour SMRP comme marqueur diagnostique du MPM
    • Valeur seuil à 0,93 µM/l ⇒ sensibilité 80%, spécificité 83%
    • Taux élevé chez sujet exposé à l'amiante pourrait prédire le développement future de MPM
    • Pourrait aider au suivi sous traitement (associé au MPF)
    • Dosage SMRP seul insuffisant pour dépistage du MPM

Examens recommandés :

  • Bilan minimal : clinique, radiographie, TDM APC après évacuation du liquide, thoracoscopie, examen anatomopathologique
  • Bilan pré-op : ajouter IRM (facultative), TEP, EFRs, scintigraphie pulmonaire VQ, échographie cardiaque

8. Prise en charge

8.1. Chirurgie

  • Trois modalités :
    • Diagnostique (thoracoscopie chirurgicale, biopsie, médiastinoscopie)
    • Palliative (pleurectomie, talcage, plus rarement dérivation pleuropéritonéale)
    • Curative (pleurectomie/décortication, pleuropneumonectomie extra-pleurale) ; but = résection de la totalité de la tumeur
  • Mortalité opératoire ≈ 6%
  • Plus souvent suivi d'un traitement adjuvant (chimiothérapie et/ou radiothérapie)
  • RCP +++

8.2. Chimiothérapie

  • Aucune association n'est curatrice, mais plusieurs ont montré une amélioration de la qualité de vie (en situation palliative)
  • Seule association à avoir montrer une amélioration de la survie : Platine + antimétabolite (Pemetrexed, Raltitrexed) ⇒ à considérer en premier lieux, à débuter sans attendre l'apparition de signes fonctionnels, dans le cadre d'essai clinique au mieux
  • Aucune chimiothérapie de 2e ligne ne peut être recommandée actuellement (hors essai clinique)
  • Arrêter en cas de progression, toxicité grade 3 ou 4, ou doses cumulées toxiques
  • Arrêter après 6 cures en cas de réponse ou stabilité

8.3. Radiothérapie

  • MPM réputé réfractaire, mais des études montrent que la sensibilité est dépendante de la ploïdie des cellules tumorales
  • Difficulté balistique (configuration de la tumeur dans le thorax, poumon sous-jacent)
  • Peut être utilisée en prévention au niveau des trajets de ponction/drainage, ou en antalgique dans certaines situations

8.4. Soins actifs de confort

  • Évacuation de l'épanchement, symphyse pleurale
  • Antalgie : opioïdes, AINS, anticonvulsivants (selon que la douleur est somatique par envahissement local, ou neurologique par envahissement des nerfs ou des vertèbres)
  • Prise en charge psychologique

8.5. Autres

  1. Immunomodulateurs : pas de recommandation en dehors d'essais cliniques
  2. Thérapies ciblées : peu d'études (pas efficaces : thalidomide, gefitinib, imatinib ; études en cours : bavacizumab, acide suberoylanilide hydroxamique)
  3. Thérapies cellulaires ou géniques : recherches en cours (pourrait devenir une approche clé)

8.6. Critères d'évaluation

  • TDM : examen clé, à condition de faire une TDM juste après symphyse pleurale
    • 2 types de critères : OMS et RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors), mais aucun n'est adapté au MPM (développement surtout circonférentiel)
    • Critères “RECIST modifiés” proposés pour les tumeurs pleurales
    • Il est proposé d'utiliser : OMS pour les lésions mesurables en 2D, RECIST pour les lésions unidimensionnelles, RECIST modifiés pour les atteintes circonférentielles
  • PET : permet de différencier le tissus tumoral du tissus cicatriciel post-traitement
    • Résultats préliminaire : PET supérieur à TDM avec critères RECIST
  • Idéalement : faire les 2 examens en même temps
Critères Mesures lésions-cibles Réponse partielle Progression
OMS L × l ↓ ≥ 50% ∑ (L × l) ↑ ≥ 25% ∑ (L × l)
RECIST L ↓ ≥ 30% ∑ (L) ↑ ≥ 20% ∑ (L)

L: diamètre axial maximal ; l: le plus grand diamètre perpendiculaire

  • Survie : seul critère valable pour évaluer l'efficacité des traitements dans le cadre de protocoles thérapeutiques (inutile sur le plan individuel)
  • Qualité de vie : importante pour évaluer le bénéfice clinique (balance efficacité/tolérance) des traitements
  • Aucun marqueur biologique n'est validé pour le suivi sous traitement

8.7. Prévention

  • Interdiction d'utilisation de l'amiante
  • Limiter les expositions professionnelles et environnementales
  • Protection des travailleurs en milieu professionnel
  • Le code du travail impose aux chefs d'établissements de procéder à une évaluation des risques pour la sécurtié et la santé des travailleurs, et les réduire au maximum

9. Pronostic

  • Médiane de survie courte (< 1 an), variable en fonction de paramètres pronostiques et de l'extension de la maladie
  • Facteurs prédictifs d'une survie courte :
    • Âge > 75 ans
    • PS élevé, douleur, dyspnée, perte de poids
    • Thrombocytose, leucocytose, anémie
    • Histologie non épithéliale
  • Facteurs de meilleur pronostic :
    • Stade précoce
    • Type histologique épithélioïde
    • Conservation de l'état général
  • Médianes de survie selon les stades :
    • Ia : 33 mois
    • Ib : 9 mois
    • II et III : 7 mois
    • IV : 3 à 4 mois

10. Aspects médicosociaux

  • MPM inscrit au tableau n°30
  • Déclaration en maladie professionnelle ⇒ double intérêt :
    • Meilleur indemnisation, qui peut être transmise aux ayant-droits sous forme d'une rente
    • Contribue à la prise de conscience des risques en milieu professionnel
  • Conditions d'obtention de la réparation :
    • Confirmation histologique
    • Exposition régulière à l'amiante
    • Déclaration par l'employé lui même à la caisse d'assurance maladie avec :
      • Certificat médical initial précisant la nature de la maladie
      • Attestation de salaire
      • Formulaire de déclaration

11. Conclusion

  • Association entre exposition à l'amiante et le MPM est si forte que l'épidémiologie de ce dernier est quasiment superposable à celle du contact avec l'amiante
  • Pic d'incidence attendu dans les 2 prochaines décennies
  • Recherche de marqueurs biologiques prédictifs ⇒ pourrait permettre une surveillance des sujets “à risque”, ainsi qu'un diagnostic plus précoce ⇒ amélioration du pronostic
  • Classiquement réputé incurable, les progrès thérapeutiques sont prometteurs

Résumé basé sur Scherpereel A., Astoul P. Mésothéliome pleural malin. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Pneumologie, 6-002-H-10, 2007.

cours/residanat/pneumologie/mesotheliomes_pleuraux.txt · Dernière modification : 2019/04/16 13:35 de admin@medwiki-dz.com

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