cours:residanat:pneumologie:la_chimiotherapie_dans_le_cancer_bronchique
Table des matières
La chimiothérapie dans le cancer bronchique
1. Introduction
- Ce n'est pas un médicament, mais un principe de traitement regroupant plusieurs médicaments, très différents (per os, IV…), peu toxiques pour certains, d'autres plus
- Très actifs ⇒ effets secondaires parfois importants
- Surtout sur les cellules à multiplication rapide ⇒ cellules cancéreuses, mais aussi : peau, cheveux, muqueuses buccale, moelle osseuse…
2. Drogues et toxicités
2.1. Classification et mécanisme d'action
- Médicaments induisant des modifications covalentes de l'ADN (alkylants) :
- Moutardes à l'azote : cyclophosphamide
- Organoplatines : cisplatine, carboplatine
- Médicaments induisant ou stabilisant des coupures de l'ADN (intercalants) :
- Inhibiteurs de la topoisomérase I : topotécan, irinotécan
- Inhibiteurs de la topoisomérase II :
- Anthracyclines : doxorubicine
- Epipodophyllotoxines : étoposide
- Médicaments interagissant avec la tubuline (poison du fuseau) :
- Inhibiteurs de la polymérisation de la tubuline (vinca-alcéloïdes) : vincristine, vinorelbine
- Inhibiteurs de la dépolymérisation de la tubuline (taxanes) : docétaxel, paclitaxel
2.2. Préparation et administration
2.2.1. Avant la cure
- Précautions :
- Bilan systématique : FNS, fonction rénale, hépatique
- Clinique : constantes, signes de saignement, lésions, état pathologique, état de la voie d'administration
- Noter la tolérance des cures précédentes
- Dossier
- Prescription médicale :
- Rédigée et signée par le médecin
- Adapter la posologie
- Choisir la voie d'administration (périphérique, chambre implantable)
- Durée de perfusion (protocole)
- Surveillance
- Condition à la réalisation du cycle :
- Pas de syndrome infectieux
- Rechercher les affections cardiaque, pulmonaire, rénale et hépatique
- Prendre soin du capital veineux
- Pas de grossesse ou d'allaitement
- Bilan complet la veille
2.2.2. Le jour de la cure
- Vérifier :
- GB > 2000 ou 3000/mm3
- PNN > 1500/mm3
- PLT > 100.000 ou 150.000/mm3
- Bilan hépatique : bilirubine < 20 mg/L, transaminases < 3×N
- Bilan rénal : créatinine < 14 mg/L (clairance +++)
- Si nécessaire : retarder la cure d'une semaine (jusqu'à normalisation)
- S'assurer :
- Traitements associés prescrits (hydratation, prémédication, protection de la lumière, antipyrétique, antiémétique…)
- Attention aux extra-vasations
- Surveillance (effets inattendus) : hypotension, allergie, fièvre…
2.2.3. Après la cure (inter-cycle)
- Surveiller les effets retardés
- Surveiller la température
- FNS hebdomadaire en cas d'aplasie
- Traitements associés (selon les traitements) ; quasi-systématiques : corticoïdes (prévient hypersensibilité et nausées vomissements), antiémétiques ; autres (cas par cas) : antihistaminiques, paracétamol, anxiolytiques (si N/V anticipés), hyper-hydratation, vitamines B9 et B12 (pémétrexed)
2.3. Effets indésirables
Toxicités aiguës | Hématologiques, gastro-intestinales, rénales, vésicales, dermatologiques, neurologiques |
---|---|
Toxicités chroniques | 2ème cancer, cardiaque, génitale, hépatique, neurologique, pulmonaire |
2.3.1. Toxicités hématologiques
- Fréquentes et précoces
- Touche les 3 lignées :
- Neutropénie (risque infectieux)
- Thrombopénie (risque hémorragique)
- Anémie
- GB et PLT : début vers J3-J4, nadir vers J7-J10, ré-ascension jusqu'à J21
- Surveillance FNS systématique (surtout avant chaque cure)
- Leuco-neutropénie :
- Leucopénie = GB < 2000/mm3 ; Neutropénie = PNN < 1500/mm3
- Tous les anti-cancéreux sont concernés
- Risque infectieux +++
- Prévention par l'administration de G-CSF (granulocyte colony stimulating factor)
- Critères d'hospitalisation si fébrile : score MASCC (Multinational association for supportive care in cancer risk index)
- Si hospitalisation : recherche d'infection +++ (ECBU, hémoculture…), antibiothérapie large spectre (recommandations : Augmentin + Ciprofloxacine)
- Pas de fièvre ⇒ maintien à domicile, surveillance +/- antibiothérapie per os
- Anémie :
- Définie par : Hb < 11 g/dl (femme) ; Hb < 12 g/dl (homme)
- Conséquences cliniques : dyspnée, asthénie, altération qualité de vie
- Tous les anticancéreux sont concernés (sels de platine +++)
- Traitement : curatif = transfusion (si < 8 g/dl ou mal-tolérée) ; préventif = érythropoïétine (EPO)
- Thrombopénie :
- PLT < 150.000/mm3
- Risque hémorragie si < 30.000
- Tous les anticancéreux sont concernés (gemcitabine, étoposide, carboplatine +++)
- Traitement : curatif = transfusion de CUP (si < 20.000 et/ou signes hémorragiques) ; préventif = réduire les doses
Score MASCC (Multinational association for supportive care in cancer risk index) :
- [5] Neutropénie fébrile sans ou avec très peu de symptômes
- [3] Neutropénie fébrile avec symptômes modérés
- [5] Pas d'hypotension (pression systolique > 90 mm Hg)
- [4] Pas de maladie pulmonaire chronique obstructive (BPCO, emphysème…)
- [4] Tumeur solide ou tumeur hématologique sans infection fongique préalable
- [3] Pas de déshydratation nécessitant une perfusion
- [3] Patient venant consulter (non hospitalisé, infection communautaire)
- [2] Age < 60 ans
Si total ≥ 21 ⇒ traitement ambulatoire permis (risque faible)
Classification OMS des effets toxiques des antimitotiques : Toxicité hématologique :
Toxicité | Grade 0 | Grade 1 | Grade 2 | Grade 3 | Grade 4 |
---|---|---|---|---|---|
Hémoglobine (g/dl) | ≥ 11 | ≥ 9,5 | ≥ 8 | ≥ 6,5 | < 6,5 |
Granulocytes (103/mm3) | ≥ 4 | ≥ 3 | ≥ 2 | ≥ 1 | < 1 |
Plaquettes (103/mm3) | ≥ 100 | ≥ 75 | ≥ 50 | ≥ 25 | < 25 |
Hémorragie | Absente | Pétéchies | Légère | Importante | Débilitante |
2.3.2. Toxicité digestive
- Nausées et vomissements (N/V) : le plus redouté
- FDR individuels : femme, < 55 ans, anxiété, antécédents (N/V lors des cures précédentes, lors des grossesses, mal des transports), état pathologique (métastases cérébrales, déséquilibre électrolytique), traitements associés (opioïdes)
- FDR liés au traitement :
- Hautement émétisants (> 90%) : cisplatine, cyclophosphamide à dose élevée
- Moyennement émétisants (31-90%) : carboplatine, irinotecan, oxaliplatine
- Faible émétisants (10-30%) : docetaxel, paclitaxel, gemcitabine, pémétrexed
- Traitement faiblement émétisants (< 10%) : bevacizumab, cétuximab
- Classification des N/V :
- N/V précoces ou immédiats : dans les 24h après le traitement
- N/V retardés : après 24h, en général en J2 et J7
- N/V anticipés : dans les heures/jours avant la cure (surtout chez des patients anxieux, ayant mal supporté les premières cures)
- Traitement :
- Corticoïdes
- Antagonistes dopaminergiques (Motilium, Primperan…) : peu efficaces
- Anti-5HT3 (Sétrons: Zophren) : très efficaces (quasi-systématiquement utilisés), à prendre 30 minutes avant la cure
- Anti-NK1 (Emend, Ivemend) : pour les chimiothérapies hautement émétisantes, en association avec corticoïdes et sétrons, 30 minutes avant la cure
- Conseils aux patients : règles hygièno-diététiques
- Diarrhée, constipation :
- En général modérées
- Répond bien aux règles d'hygiènes et à un traitement symptomatique quotidien
- Toxicité sur les muqueuses :
- Surtout mucite et stomatite, mais peut toucher tout le tube digestif
- Liée à une atteinte directe du médicament + infection fongique et/ou herpétique
- Traitement : bains de bouche, bicarbonate, antiseptique, antifongique et antiherpétique
- Si dysphagie sévère ⇒ hospitalisation et ré-nutrition
- Cyclophosphamide : possibilité de cystites hémorragiques ⇒ surveillance diurèse et alcalinisation des urines
Classification OMS des effets toxiques des antimitotiques : Toxicité digestive :
Toxicité | Grade 0 | Grade 1 | Grade 2 | Grade 3 | Grade 4 |
---|---|---|---|---|---|
Bilirubine (×N) ASAT/ALAT (×N) PgAL (×N) | ≤ 1,25 | ≤ 2,5 | ≤ 5 | ≤ 10 | > 10 |
Nausées | Aucune | Alimentation possible | Réduction significative de l'alimentation | Prise alimentaire non significative, nécessité d'un traitement parentéral | |
Vomissements | Absents | Un épisode en 24h (en plus, par rapport à la période avant traitement) | 2-5 épisodes en 24h | ≥ 6 épisodes en 24h OU nécessité d'un apport liquidien IV | Nécessité de nutrition parentérale ou soins intensifs (défaillance hémodynamique) |
Mucite | Absente | Ulcérations indolores, érythème ou légère douleur sans lésions | Érythème douloureux, œdème ou ulcérations, peut manger ou avaler | Érythème douloureux, œdème ou ulcérations empêchant la déglutition ou nécessité d'une hydratation ou nutrition parentérale ou entérale | Ulcérations sévères nécessitant une intubation prophylactique ou pneumonie d'inhalation documentée |
2.3.3. Toxicité cutanée
- Syndrome “main-pied” :
- Érythème douloureux, souvent précédé de paresthésies et plantes et des paumes : rougeur, œdème, sécheresse et desquamation superficielle
- Médicaments les plus en cause : docétaxel, doxorubicine
- Traitement : éviter chaleur, gants, chaussettes, traumatismes ; trempage dans l'eau froide, crèmes émollientes
- Toxicité spécifique des inhibiteurs de l'EGFR :
- Éruption acnéiforme papulo-pustuleuse localisée aux zones séborrhéiques
- Médicaments en cause : erlotinib, gefitinib, afatinib
- Traitement : crème émolliente, péroxyde de benzoyle, dermocorticoïdes, antibiotiques
- Alopécie :
- Chute totale ou partielle, non définitive
- Débute 10 à 20 jours après le début de la chimiothérapie
- Médicaments en cause : doxorubicine, taxanes (docétaxel, paclitaxel)
- Mesures préventives : expliquer que c'est réversible, proposer une perruque avant le début du traitement, prévenir la chute par le port d'un casque réfrigérant
2.3.4. Autres toxicités
- Cardiaque :
- Généralement irréversible
- Surtout anthracyclines (survient à dose cumulée de 500 mg/m² d'Adriamycine)
- Surveillance répétée de la fraction d'éjection
- Neurologique :
- Surtout des neuropathies périphériques
- Liées au cisplatine, aux taxanes et aux vinca-alcaloïdes
- Surveillance clinique régulière, pas de traitement (arrêt du médicament en cause)
- Rénale :
- Surtout liée au cisplatine
- Hyper-hydratation, éviter l'association d'autres médicaments néphrotoxiques
- Gonadique : tardive
- Aménorrhée souvent primaire chez la femme, qui peut devenir définitive
- Azoospermie et stérilité chez l'homme (⇒ proposer cryoconservation du sperme)
- Asthénie :
- Quasi-constante, causes diverses : maladie elle même, effets secondaires, anxiété et troubles du sommeil
- Souvent minimisée
- Adapter l'activité, sieste après les repas, garder autant que possible d'une activité régulière
2.4. Gestion des toxicités
- PS altéré ⇒ reporter la cure (d'au moins une semaine)
- Bevacizumab, arrêt si :
- HTA sévère non contrôlée
- Hémorragie grave
- Embolie pulmonaire
- Syndrome néphrotique
- Allergie :
- Arrêt tout traitement
- Corticothérapie systémique forte dose
- Après sédation, reprise avec prémédication aux corticoïdes
- Si récidive, arrêt définitif et changement de protocole
- Vomissements ⇒ ondansétron + corticoïdes forte dose
- Diarrhée Grade 3 ou 4 ⇒ lopéramide, hospitalisation si déshydratation
- Stomatite ⇒ anti-fongiques locaux (ou systémiques si atteinte sévère)
- Neutropénie :
- Fébrile : antibiothérapie
- Sans fièvre : reporter la cure d'une semaine au moins
- Anémie sévère ⇒ report et transfusion
- Ajuster les doses si toxicités hématologiques grade 3
3. Indications et protocoles
3.1. Traitement systémique pour la maladie avancée ou métastatique
- Balance efficacité maximal/effets secondaires et toxicités acceptables
- Stade, perte de poids, PS, sexe ⇒ prédisent la survie
- Associations à base de sels de platine ⇒ améliore la survie, le contrôle des symptômes et la qualité de vie
- Histologie = facteur important pour le choix des molécules
- PS > 2 ⇒ pas de traitement cytotoxique ; Erlotinib si mutation EGFR
- En première intention :
- Chimiothérapie +/- Bévacizumab indiqué(s) pour CBNPC avancés ou récidivant, chez un patient PS 0 ou 1
- Erlotinib, Afatinib : indiqués pour les tumeurs avec mutation EGFR
- Crizotinib : remaniement ALK
- Pémétrexed plus efficace et moins toxique que Gemcitabine pour les cancers non épidermoïdes ; Gemcitabine plus efficace pour les épidermoïdes
- Cisplatine/Carboplabine ont prouvé leur efficacité en combinaison avec n'importe la quelle de ces drogues : paclitaxel, docétaxel, gemcitabine, étoposide, vinblastine, vinorelbine, pémétrexed
- Evaluation après 1 à 2 cycles, puis tous les 2 à 4 cycles
Exemples de protocoles :
Pémétrexed + Cisplatine +/- Bevacizumab (/21 jours) :
- Pémétrexed : 500 mg/m² dans 100 ml NaCl 0,9% en IVL (10 mn)
- Eviter si clairance créatinine < 45 ml/mn
- Pas d'association avec AINS
- Principales toxicités : hématologique, digestive, rénale
- Prémédication :
- Vitamine B12 : 1000 µg IM 7 jours avant la première cure, à répéter chaque 3 cycles
- Acide folique : 400 mg/j, à débuter 7 jours avant la première cure, à poursuivre 21 jours après la dernière
- Prednisolone : 40 mg la veille, le jour et le lendemain de la cure
- Cisplatine : 75 mg/m² dans 250 ml NaCl 0,9% en IVL (1 h)
- Principales toxicités : rénale, digestive, auditive, hématologique
- Si clairance créatinine < 60 ml/mn ⇒ ne pas administrer
- Hyper-hydratation :
- H-6 à H0 : 2L NaCl 0,9% + 2g KCl/l
- Si diurèse < 500 ml durant cette phase ⇒ ne pas administrer
- H0 à H2 : Cisplatine
- H2 à H6 : 1L NaCl 0,9% + 2g KCl/l
- Furosémide pour accélérer la diurèse déconseillé
- Ajout de Mg conseillé mais non systématique
- Possibilité de substitution par Carboplatine :
- Dose : AUC6 si première cure, AUC5 après, puis selon tolérance
- Dans 250 ml de SG 5% en 1 h
- Principales toxicités : thrombopénie, leucopénie, digestive, neurologique
- Bavacizumab : 7,5 ou 15 mg/kg dans 100 ml NaCl 0,9% en IVL (90 mn à C1, 60 mn à C2, 30 mn à partir de C3)
Gemcitabine + Cisplatine +/- Bevacizumab (/21 jours) :
- Gemcitabine : 1250 mg/m² à J1 et J8 dans 100 à 250 ml NaCl 0,9% en IVL (30 mn)
- Ne pas allonger la perfusion plus de 30 mn (toxicité accrue)
- Principales toxicités : hématologique, digestive, pulmonaire (syndrome pseudo-grippal, dyspnée)
- Cisplatine : 75 à 80 mg/m² dans 250 ml NaCl 0,9% en IVL (1 h)
- Administrer 2-3 h après Gemcitabine
- Bavacizumab : 7,5 ou 15 mg/kg dans 100 ml NaCl 0,9% en IVL (90 mn à C1, 60 mn à C2, 30 mn à partir de C3)
4. Évaluation de la réponse
4.1. Définition des lésions
Lésion mesurable | Lésion non mesurable |
---|---|
- Au moins une dimension doit pouvoir être mesurer de façon précise - Taille minimum : 10 mm au scanner, 10 mm à l'examen clinique (pied à coulisse), 20 mm au TLT - Pour qu'un ganglion soit considéré comme malin et mesurable, petit axe doit être ≥ 15 mm (axe perpendiculaire à la plus grande dimension) | - Toutes les autres lésions (< 10 mm, ganglion < 15 mm et ≥ 10 mm) - Les lésions réellement non mesurables : atteinte leptoméningée, épanchements, lymphangites, masses abdomino-pelviennes non confirmées à l'imagerie et les lésions kystiques - Lésions osseuses, kystes simples et lésions ayant reçu un traitement local ⇒ considération particulière |
Lésions cibles | Lésions non cibles |
- Au maximum 5 lésions parmi les mesurables sont sélectionnée de façon représentative des organes atteints (2 lésions par organe au maximum) - Les ADP mesurables peuvent être considérées comme lésions cibles - C'est la somme des mesures de ces lésions qui sera suivie pour évaluer la réponse au traitement | - Toutes les autres lésions sont également relevées et suivies, sans être mesurées |
4.2. Critères de réponse (RECIST)
- Lésions cibles :
- Réponse complète :
- Disparition de toutes les lésions
- Tous les ganglions < 10 mm (petit axe)
- Réponse partielle :
- Diminution de 30% de la somme des dimensions des lésions cibles
- Progression :
- Augmentation de 20% ET 5 mm de la somme des dimensions des lésions cibles, par rapport à la plus petite somme observée durant l'étude (Nadir)
- Apparition de nouvelles lésions
- NB : si progression par rapport au Nadir et réponse par rapport au baseline ⇒ progression prévaut
- Stabilisation :
- Ni réponse ni progression
- Lésions non cibles :
- Réponse complète :
- Disparition de toutes les lésions et normalisation des marqueurs tumoraux
- Tous les ganglions < 10 mm (petit axe)
- Réponse incomplète/stabilisation :
- Persistance d'au moins une lésion non cible et/ou marqueur positif
- Progression :
- Augmentation indiscutable de la taille des lésions ou apparition de nouvelles lésions
5. Suivi
- Malade opéré :
- Clinique + TDM /6 mois pendant 2 ans, puis annuel
- Sevrage tabagique
- Vaccinations (anti-grippale et anti-pneumococcique)
- Règles hygiéno-diététiques de base : poids, activité physique, régime alimentaire, alcool avec modération
- Malade non opéré :
- Suivi des cibles tumorales (TDM entre-autres) chaque 2-3 mois
- Évaluation du retentissement respiratoire
- Suivi biologique (toxicité de la chimiothérapie), complications du cancer et des métastases (hypercalcémie, hyponatrémie…)
— Résumé basé sur le cours “La chimiothérapie dans le cancer bronchique”. S. Souilah (2014-2015)
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