cours:residanat:pneumologie:l_embolie_pulmonaire
Table des matières
L'Embolie Pulmonaire
Objectifs pédagogiques :
- Connaitre les facteurs de risque de la maladie thrombo-embolique (MTE)
- Connaitre les principales présentations cliniques de l'EP
- Savoir déterminer la probabilité clinique d'un EP
- Savoir reconnaître une EP grave
- Savoir prescrire et hiérarchiser le bilan diagnostic d'une MTE en fonction du terrain et des signes de gravité (algorithmes décisionnels)
- Connaitre les complications de la MTE à court, moyen et long terme
- Connaitre les éléments du bilan étiologique d'une MTE
- Connaitre les traitements anticoagulants disponibles selon le tableau clinique (EP ou TVP), la gravité (EP grave ou non) et le contexte (insuffisance rénale, obésité, âge, antécédents de thrombopénie héparino-induite) et savoir prescrire le traitement de la MTE (choix des molécules, voies d'administration, durée de traitement)
- Connaitre les principes de la prise en charge d'une EP grave
- Connaitre les facteurs de risque de récidive de la MTE et les hiérarchiser en fonction de leur caractère transitoire ou persistent
1. Introduction
1.1. Définition
- Oblitération brusque du tronc de l'artère pulmonaire ou de l'une de ses branches
- Thrombus fibrinocruorique le plus souvent, qui migre d'une thrombose veineuse dans 80% des cas (TVP +++, rarement pelvis, membre supérieur, cavités cardiaques droites)
- Urgence grave et potentiellement mortelle
- 3e place des maladies cardio-respiratoires : incidence 100 à 200 cas/100.000 habitants/an
- EP et TVP sont 2 manifestations d'une même maladie : MVTE
1.2. Intérêt
- Fréquence (100.000 cas/an en France, 226.000 cas/an aux USA)
- Gravité (30 à 40% de mortalité sans traitement)
- Diagnostic parfois difficile : clinique polymorphe, scores de probabilité clinique, bien codifié
2. Physiopathologie
2.1. Constitution de la thrombose
- 3 facteurs interviennent dans sa formation :
- Stase sanguine ⇒ activation du facteur X (thrombino-formation et fibrino-formation)
- Altération de la paroi vasculaire
- Hyper-coagulabilité (déficits congénitaux en antithrombine III, protéine S, protéine C, déficit du système fibrinolytique)
- Stade initial (phase de phlébo-thrombose) :
- 98% des EP sont liées à une TVP MI
- 50% des TVP proximales ont une EP associée, souvent asymptomatique
- Au début, le thrombus est peu adhérent ⇒ risque de migration élevé ; puis, avec la réaction inflammatoire de la paroi veineuse (5 jours) ⇒ adhérence ⇒ diminution du risque de migration
- Au niveau de l'arbre artériel pulmonaire :
- Activation du système fibrinolytique physiologique (riche et abondant à ce niveau) ⇒ thrombolyse ⇒ diminution progressive et constante de l'obstruction
2.2. Conséquences de l'obstruction vasculaire pulmonaire
- Sur les échanges gazeux :
- D'abord effet espace mort : zone ventilée, non perfusée
- Puis effet shunt : redistribution de la perfusion vers les artères perméables, ou il s'oxygène mal (augmentation du débit, ventilation insuffisante) ⇒ hypoxie, hypocapnie
- Hémodynamique :
- Augmentation des résistances vasculaires pulmonaires ⇒ HTAP (PAPm) ⇒ cœur pulmonaire aigu (insuffisance cardiaque droite)
- Conséquences anatomiques :
- Bronchoconstriction : produits de dégranulation plaquettaire (PDF, histamine, sérotonine, prostaglandines vaso-actives) + thrombine du caillot ⇒ bronchoconstriction des territoires embolisés ⇒ possibles atélectasies
- Infarctus pulmonaire : Quand les 3 voies d'oxygénation sont interrompues (circulation artérielle pulmonaire, bronchique et voies aériennes) ⇒ hémoptysie noirâtre
3. Facteurs de risque
3.1. Constitutionnels
- Mutation du gène du facteur V Leiden (résistance à l'activité anti-thrombotique de la protéine C sur le facteur V activé)
- Déficit en protéine C
- Déficit en protéine S
- Déficit en antithrombine
- Mutation du gène de la prothrombine
3.2. Acquis
- Contraception orale
- Chirurgie récente (hanche, genou, abdomen, pelvis)
- Traumatisme
- Néoplasie
- Hospitalisation récente (< 90 jours)
- Grossesse et post-partum
- Voyage et immobilité (> 48h)
- Anticorps anti-phospholipides
4. Diagnostic
- Toute suspicion impose un diagnostic de certitude à cause du risque hémorragique du traitement (sujet âgé+++), et de la mortalité en l'absence de traitement (30% sans traitement)
4.1. Diagnostic positif
- Identification des cas suspects, utilisation des scores de probabilité clinique ⇒ oriente la suite des examens
4.1.1. Interrogatoire
- Recherche les facteurs de risque +++
4.1.2. Signes fonctionnels
- Signes pulmonaires :
- Dyspnée (80%) : rapide ou progressive, aggravation d'une dyspnée pré-existante
- Douleur basi-thoracique (60%)
- Toux (50%)
- Hémoptysie (11%)
- Signes extra-pulmonaires :
- Syncope au lever (signes d'EP sévère)
- État de choc inaugural (oligurie, marbrure, froideur des extrémités…)
- Anxiété inexpliquée avec la dyspnée
- Fièvre, souvent retardée
- OAP, rare mais trompeur
- Douleur abdominale (HC droit), hépatalgies (simule un abdomen chirurgical)
4.1.3. Examen clinique
- Examen pleuro-pulmonaire pauvre (crépitants en foyer, condensation, EPL), signes tardifs
- Examen cardiaque : tachycardie isolée le plus souvent, signes d'ICD en cas d'embolie massive
- Signes de TVP (phlébite)
- Signes de choc : hypo-TA, dyspnée, cyanose, lividités périphériques
4.1.4. Examens para-cliniques
4.1.4.1. Examens de première intension
- GDS : non spécifique, évalue la gravité
- Normale en cas d'EP minime (12 à 26%)
- Hypoxie
- Hypocapnie, ou normocapnie si IRC sous-jacente
- Alcalose respiratoire (acidose si forme grave avec choc)
- Effet shunt (PaO2 + PaCO2 < 120 mmHg) et hypoventilation alvéolaire
- Radiographie :
- Recherche les diagnostics différentiels (PNO, pleurésie, pneumonie, OAP…)
- Souvent normale au début (25 à 30% des cas)
- Signes d'obstruction de l'artère pulmonaire (hyperclarté d'un hémithorax, dilatation de cavités droites ou des artères hilaires)
- Signes de broncho-constriction (rétraction, atélectasies)
- Atélectasies en bande
- Signes tardifs inconstants (infarctus pulmonaire (opacité ronde ou triangulaire à base pleurale ou diaphragmatique), EPL réactionnel)
- Signe de Westermark : hyperclarté segmentaire ou lobaire (hypovascularisation, EP grave)
- ECG :
- Normal dans 25% des cas
- Tachycardie sinusale (plus fréquent)
- Aspect de CPA : S1Q3, ondes T négatives en V1, 2 et 3, déviation axiale droite, BBD complet ou incomplet
- FA
- Biologie :
- D-dimères :
- Indiquée en cas de probabilité faire ou modérée
- Sensibilité élevée et grade valeur prédictive négative
- Valeur seuil : 500 ng/ml si ⇐ 50 ans, < age x 10 ng/ml si age > 50 ans
- (NT-) Pro-BNP : augmentation corrélée à la gravité de l'EP (facteur de mauvais pronostic)
4.1.4.2. Examens de seconde intension
- Échographie veineuse des membres inférieurs :
- Recherche de TVP (présente dans 50% des EP), surtout proximale (poplitée ou supra-poplitée)
- Scintigraphie de ventilation/perfusion :
- Montre des défects de perfusion (segmentaires, lobaires ou plus)
- non invasif, sensible à 95%, non spécifique
- Normale = exclue l'EP
- Résultat classé en probabilité : faible et intermédiaire ⇒ poursuivre les explorations ; forte ⇒ retenir le diagnostic
| Probabilité | Définition |
|---|---|
| Normale | Aucun défect de perfusion |
| Faible | Défects non segmentaires, ou anomalies segmentaires matchées |
| Intermédiaire | Aucune des autres catégories |
| Haute | Deux larges (> 75%) défects segmentaires non matchés en ventilation, ou plus de 4 défects segmentaires modérés non matchés |
- Angioscanner thoracique multi-barrettes :
- Spécificité satisfaisante en proximal et segmentaire ; sensibilité insuffisante (85%) pour éliminer une EP
- Analyse les artères segmentaires et sous-segmentaires, les cavités droites ainsi que le parenchyme :
- Thrombus lacunaire endoluminale
- Infarctus pulmonaire (opacité à base sous pleurale)
- Condensation alvéolaire + EPL
- Permet d'éliminer une dissection aortique
- Angiographie pulmonaire : Gold standard
- Excellente spécificité et sensibilité : visualise toutes les artères, même distales
- Très invasif (mortalité 0,2%) ⇒ de moins en moins pratiqué
- Contre-indiqué en cas d'HTAP sévère et thrombus OD/VD (fragmentation et migration)
- Écho-doppler cardiaque trans-thoracique (ETT) :
- Peu rentable dans les EP minimes/modérée ; fondamental dans l'EP grave
- Examen de 1ère intention devant tout choc avec CPA (au lit du malade)
- CPA : dilatation VD sans hypertrophie majeure, dyskinésie du septum inter-V, évalue la PAPs par mesure du flux tricuspidien (HTAP)
5. Stratégies diagnostiques
- Tiens compte de la tolérance, notamment hémodynamique de l'EP, des comorbidités, des facteurs de risque et de la disponibilité des examens
- Raisonner en terme de probabilité clinique ⇒ score prédictifs
Score de Genève (European Society of Cardiology 2014) :
| Variable | Points (révisé) | Points (simplifié) |
|---|---|---|
| Âge > 65 ans | 1 | 1 |
| ATCD TVP ou EP | 3 | 1 |
| Chirurgie ou fracture d'un MI dans le mois précédent | 2 | 1 |
| Néoplasie active | 2 | 1 |
| Douleur unilatérale d'un MI | 3 | 1 |
| Hémoptysie | 2 | 1 |
| FC entre 75-94 bpm | 3 | 1 |
| FC >= 95 bpm | 5 | 2 |
| Douleur palpation MI, œdème unilatéral (suspect de TVP) | 4 | 1 |
| — | ||
| Probabilité faible | 0-3 | 0-1 |
| Probabilité intermédiaire | 4-10 | 2-4 |
| Probabilité haute | ≥ 11 | ≥ 5 |
Score de Wells (European Society of Cardiology 2014) :
| Variable | Points (révisé) | Points (simplifié) |
|---|---|---|
| Signes/symptômes de TVP | 3 | 1 |
| Autres diagnostics moins probables qu'une EP | 3 | 1 |
| Fc > 100 bpm | 1,5 | 1 |
| Immobilisation/chirurgie dans le mois précédent | 1,5 | 1 |
| ATCD TCP ou EP | 1,5 | 1 |
| Hémoptysie | 1 | 1 |
| Néoplasie | 1 | 1 |
| — | ||
| Probabilité faible | 0-1 | – |
| Probabilité intermédiaire | 2-6 | – |
| Probabilité haute | ≥ 7 | – |
On peut aussi classer en 2 catégories :
| Catégorie | Révisé | Simplifié |
|---|---|---|
| Non vraisemblable | ≤ 4 | ≤ 1 |
| Vraisemblable | > 4 | > 1 |
Stratégie diagnostic devant une suspicion d'EP stable (sans choc ni hypotension), ESC 2014 :
Stratégie diagnostic devant une suspicion d'EP grave (choc et/ou hypotension), ESC 2014 :
6. Diagnostic différentiel
- Dyspnée aiguë :
- Pneumonie (fièvre, douleur rare, radio+++)
- OAP cardiogénique (crépitants, radio)
- EA BPCO (hypercapnie)
- Douleur thoracique :
- Syndrome coronarien aigu (ECG, enzymes)
- Péricardite aiguë avec tamponnade (ECG, écho-cœur)
- Dissection aortique (pouls absents, asymétrie tensionnelle, GDS normaux sauf OAP associé)
- PNO ou EPL
- État de choc :
- Tamponnade
- IDM avec extension au VD
- PNO compressif
- Autres causes de choc cardiogénique (souvent avec signes d'ICG)
7. Évolution et Complications
- Dépend de : importance de l'obstruction, terrain, précocité du traitement
- EP minime (obstruction < 30%) : diagnostic difficile, bien tolérée, pronostic engagé en cas de récidive
- EP massive (obstruction > 50-60%) : retentissement hémodynamique important, surtout si pathologie cardiovasculaire sous-jacente
- Complications :
- Mort subite : 25-30% en l'absence de traitement, d'emblée ou lors d'une récidive
- Récidive :
- Précoce, sous traitement dans 5% des cas ⇒ examen comparatif ⇒ nécessite interruption de la VCI
- Tardive, après traitement ⇒ rechercher cause néoplasique, trouble de la coagulation
- CPC post-embolique : rare, donne une insuffisance cardiaque droite
8. Pronostic
- Score PESI (Pulmonary Embolism Severity Index) : 11 paramètres, 4 catégories en fonction du risque de mortalité à 30 jours ; sPESI (simplified) : 5 paramètres, 2 catégories
- Le jugement clinique doit toujour prédominer les scores (surtout quand il y a insuffisance rénale ou comorbidités sévères) ; ces derniers ne sont qu'une aide à la décision
- Élévation des (NT-Pro-)BNP ou troponine = facteur indépendant de mortalité ; de même pour la dilatation des cavités droites
Pulmonary Embolism Severity Index :
| Variable | PESI | sPESI |
|---|---|---|
| Âge | N années | > 80 ans = 1 |
| Homme | 10 | - |
| Cancer | 30 | 1 |
| Insuffisance cardiaque | 10 | 1 |
| Maladie pulmonaire chronique | 10 | |
| FC ≥ 110 bpm | 20 | 1 |
| PAS < 100 mmHg | 30 | 1 |
| FR ≥ 30 c/mn | 20 | - |
| T° < 36°C | 20 | - |
| Altération de l'état de conscience (désorientation, léthargie, stupeur, coma) | 60 | - |
| SpO2 < 90% | 20 | 1 |
| PESI | Class | Mortalité à 30 jours |
|---|---|---|
| 0-65 | I | 0-1,6% |
| 76-85 | II | 1,7-3,5% |
| 86-105 | III | 3,2-7,1% |
| 106-125 | IV | 4-11,4% |
| ≥ 125 | V | 10-24,5% |
I et II ⇒ risque faible
sPESI : 0 points ⇒ mortalité 0-2,1% (risque faible) ; ≥ 1 point(s) ⇒ mortalité 8,5-13,2%
9. Traitement
9.1. But
- Prévenir les récidives emboliques potentiellement mortelles
- Accélérer la fibrinolyse physiologique (thrombolytiques)
9.2. Moyens
9.2.1. Traitement pharmacologique
9.2.1.1. Mise en condition
- Hospitalisation (médecin si faible risque, USI si risque élevé)
- Monitoring non invasif
- Immobilisation et repos strict au lit
- Oxygénothérapie selon SpO2
- Bas de contention (phlébite)
9.2.1.2. Traitement anti-coagulants
- HBPM et Fondaparinux : traitement de référence (en l'absence d'insuffisance rénale)
- Tinzaparine (Innohep(R)) : 175 UI/kg/j
- Enoxaparine (Lovenox(R)) : 100 UI anti-Xa/kg, soit 0,01 ml/kg 2x/j
- Fondaparinux (Arixtra(R)) : 7,5 mg/j si poids entre 50 et 100 kg, 5 mg/j si poids < 50 kg ; pas de surveillance biologique, mais pas non plus d'antidote en cas d'hémorragie ; pas de supériorité par rapport aux HBPM (Afsaps/HAS 2013)
- HNF : EP avec choc ou contre-indication aux HBPM (insuffisance rénale surtout)
- Héparine calcique (Calciparine(R)) : bolus initial de 50 UI/kg IVD, puis 500 UI/kg/j au PSE ; TCA à 6h, puis quotidien (cible 1,5-2,5 x témoin)
- AVK : à introduire dès que possible, cible INR 2-3
9.2.1.3. Thrombolytiques
- Réservés à l'EP grave, discutés dans l'EP sub-massive (limite)
- Streptokinase, urokinase… Actilyse (R) (rt-PA) : 100 mg en 2h au PSE
- Contre-indications : âge > 75 ans, chirurgie moins de 15 jours, AVC moins de 2 mois
9.2.2. Traitements non-pharmacologiques
- Filtre endo-cave : pose par voie per-cutanée ; en cas de contre-indication absolue aux anticoagulants, ou de récidive
- Embolectomie par cathéter : rarement nécessaire
- Embolectomie chirurgicale sous CEC : indiquée en cas d'EP à haut risque, EP grave non contrôlée (échec de la thrombolyse et de la réanimation)
9.2.3. Traitement préventif
- Anti-coagulation préventive (surtout en chirurgie (orthopédie, gynécologie, carcinologie))
- Mobilisation et lever précoce en post-op et post-partum
9.3. Indications
- Sans critères de gravité : anti-coagulation
- Avec critères de gravité :
- Mesures de réanimation (O2 fort débit, remplissage, drogue inotrope (dopamine ou dobutamine) après correction de l'hypoxie)
- Fibrinoylyse : EP massive prouvée, pas de contre-indications
- Embolectomie sous CEC : dernier recours après échec des fibrinolytiques ou s'ils sont contre-indiqués
9.4. Surveillance et précautions particulières
- INR pour les AVK
- Activité anti-Xa ou TCA pour les HNF
- Plaquettes bi-hebdomadaire pour les HBPM, puis à espacer progressivement
- Fondaparinux : pas de surveillance particulière
9.5. Durée du traitement
- Facteur de risque réversible : 3 mois
- EP idiopathique : 6 mois
- Facteur de risque permanent ou EP récidivante : à vie
10. Bilan à distance de l'épisode aigu
10.1. Bilan étiologique
- Recherche d'une thrombophilie biologique :
- Le bilan comporte :
- Déficit en anti-thrombine (en dehors de tout traitement anticoagulant héparine ou AVK)
- Déficit en protéine C et S (en dehors d'un traitement par AVK)
- Mutation du facteur V Leiden et G20210 du gène de la prothrombine
- Syndrome des antiphospholipides (dosage à distance de la phase aiguë de MVTE, et à répéter)
- Indiqué dans :
- Premier épisode de MVTE idiopathique ou récidive avant 60 ans
- Femme en age de procréer
- Rechercher une néoplasie
- Interrogatoire minutieux
- Dépistages standards, recommandés dans la population générale (inutile de faire des examens poussés)
— Résumé basé sur le cours de Pr. R. Yahiaoui (2016/2017)
cours/residanat/pneumologie/l_embolie_pulmonaire.txt · Dernière modification : 2019/04/16 13:35 de admin@medwiki-dz.com
