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cours:residanat:pneumologie:infections_pleuro-pulmonaires_a_germes_gram_negatif

Pneumonies à germes gram négatifs

1. Introduction

  • Dominées par les pleuro-pneumonies hospitalières (réanimation+++) ⇒ problème diagnostic et thérapeutique ; et légionelloses ⇒ problème diagnostic étiologique
  • Peut survenir suite à une virose respiratoire (bronchique) ; ou sur lésions pré-existantes de bronchopathies chroniques
  • Peut donner des pleurésies secondaires à un foyer septique pulmonaire sous pleural (dans 90% des cas)

2. Épidémiologie et facteurs de risque

  • Depuis les l'ère des antibiotiques, la prévalence des BGN au cours des pneumonies augmente
  • Pneumonies communautaires : aucune données
  • Pneumonies hospitalières : 0,5 à 5% des patients hospitalisés, 70% sont dues aux BGN (ont supplanté le staphylocoque doré)
  • Facteurs de risque :
    • Age > 65 ans
    • Comorbidités : BPCO (13 à 53%), cardio-vasculaire (6 à 30%), neurologique (5 à 24%), diabète (5 à 16%)
    • Hospitalisation dans le mois précédent (pour les entérobactéries GN)
    • Traitement récent par bétalactamine
  • Mortalité : env. 50%
    • Facteurs pronostic : complications de l'infection (choc, hémorragie, insuffisance rénale…) et terrain (dénutrition, immunodépression, troubles métaboliques) plus que l'infection elle même et son retentissement respiratoire
    • Il existe des formes très graves, mortelles d'emblée en quelques heures

3. Bactériologie

  • Souvent il s'agit de bacilles (BGN), polyrésistants
  1. Entérobactéries :
    • E. Coli : hôte normal du tube digestif
    • Entérobactéries opportunistes : Protéus, Klebsiella (plus fréquent, BGN encapsulé immobile), Enterobater, Serratia
    • Bactéries très répandues dans l'environnement, et commensales (tube digestif, peau, orifices naturels)
    • Infectent les patients fragilisés
    • Souvent résistants aux antibiotiques ⇒ antibiogramme indispensable
  2. Pseudomonas aeruginosa :
    • Très mobile
    • Répandu dans l'eau, le sol et l'environnement hospitalier
    • Naturellement résistant à de nombreux antibiotiques ⇒ antibiogramme
  3. Acinetobacter :
    • Ubiquitaire
  4. Haemophilus influenzae :
    • Petit bacille polymorphe, immobile, aéro-anaérobie facultatif
    • Commensal des muqueuses du nasopharynx et des voies aériennes inférieures
    • Surinfections broncho-pulmonaires chez les BPCO, mucoviscidose
    • Naturellement sensible à l'amoxicilline
  5. Moraxella catharralis :
    • Diplocoque Gram négatif
    • Habituel de l'oropharynx
  6. Legionelle pneumophila :
    • Plus fréquente des pneumonies à germes G-
    • BGN intra-cellulaire aérobie
    • 40 espèces, moins de 50% sont pathogènes
    • 90% dues à Legionella pneumophila, dont 80% de sérotype 1
    • Contamination aérienne (inhalation d'aérosol d'eau et système de climatisation contaminés)
    • Produit une béta-lactamase

4. Physiopathologie

Peuvent être primitives, mais plus souvent secondaires, contractées au cours d'une hospitalisation pour une autre affection.

4.1. Pneumonies primitives

  • Arbre bronchique stérile (chez le non hospitalisé et le non IRC)
  • Entérobactéries et pseudomonas sont rares dans la flore saprophyte oropharyngée
  • Certains facteurs (souvent associés) conditionnent la colonisation par une flore prédominante anormale Gram négative :
    • Facteurs généraux : terrain
    • Facteurs locaux ou régionaux : atteinte des voies aériennes (édentation et appareils dentaires +++)

4.2. Pneumonie secondaires ou nosocomiales

  • Facteurs favorisant additionnels chez un malade hospitalisé (surtout en réanimation et en chirurgie) :
    • Immunodépression : coma, acidose, dénutrition, pertes sanguines, hypo-albuminémie…
    • Iatrogènes : cathéter, intubation, trachéotomie, aspirations bronchiques…
    • Chirurgie (génère d'empyèmes post-opératoires)
  • Patient hospitalisé, en dehors de tout geste : l'arbre bronchique reste stérile, l'oropharynx est rapidement (dès J1) colonisé par des entérobactéries (35 à 73% des malades à J40) ; surtout pseudomonas et acinetobacter
  • Distinction entre colonisation et infection difficile
  • Autres facteurs permettant la pénétration des germes (par altération de l'immunité) :
    • Éthylisme
    • Tabagisme : paralysie ciliaire, métaplasie voir destruction de l'épithélium, diminution du pouvoir bactéricide des macrophages alvéolaires par la fumée de tabac

5. Anatomie pathologique

  1. Bronchite :
    • Inflammation aiguë des bronches et bronchioles ; souvent après infection virale ⇒ bronches œdémateuses inflammatoire, augmentation des sécrétions et diminution de la clairance mucociliaire ⇒ surinfection bactérienne fréquente ⇒ sécrétions muco-purulentes
  2. Pneumonie alvéolaire :
    • Surtout Haemophilus influenzae et Legionella ⇒ peuvent donner une alvéolite pure
    • Systématisée (extension limitée par les septas)
  3. Pneumonie lobulaire :
    • Broncho-alvéolite
    • Lésions diffuses et rapidement extensives
    • Inflammation bronchique, nécrose des petites bronches, thromboses septiques des artères adjacentes, alvéoles et bronchioles remplies de sécrétions fibrineuses et souvent hémorragiques
  4. Abcès pulmonaire :
    • Multiples foyers de nécrose alvéolaire
  5. Pleurésie purulente :
    • Peut accompagner l'abcès ou être isolée
    • Evolue en 3 stades successifs :
      • Phase de diffusion : plèvre encore mince, très congestive
      • Phase de collection : accumulation de liquide, qui devient franchement purulent
      • Phase d'enkystement : symphyse pleurales aux limites de la collection ; possibilité de fistule broncho-pleurale (évacuation par voie aérienne)

6. Diagnostic

6.1. Diagnostic de présomption

Selon le tableau radio-clinique :

  • Pneumonie aiguë simple ou compliquée (suppuration ou pleurésie)
  • Exacerbation d'une broncho-pneumopathie
  • Pneumonie grave (mise en jeu du pronostic vital)
  • Syndrome inflammatoire clinico-biologique
  • Recherche de facteurs favorisant : foyer d'infection ORL, ATCD d'hospitalisation, porte d'entrée…

6.2. Diagnostic bactériologique

  • Important surtout dans les cas grave, ou si on suspecte un germe inhabituel ⇒ instaurer un traitement ciblé rapidement efficace

6.2.1. Moyens non invasifs

6.2.1.1. Isolement d'un germe prédominant

  • Dans l'expectoration :
    • Peu fiable (sauf Klebsiella et Legionella) : contamination par la flore buccale, multiplication des germes à des vitesses différentes, destruction des germes fragiles (comme Haemophilus)
    • Critères strictes (ECBC) :
      • Examen 2h après prélèvement
      • Flore mono-morphe
      • Plus de 25 leucocytes/champ
      • Moins de 10 cellules épithéliales/champ (témoin de contamination oropharyngée)
      • Seuil de 107 germes/ml à la culture pour prendre en compte le germe isolé
  • Dans le sang : hémoculture
  • Dans le liquide pleural : culture

6.2.1.2. Antigènes et biologie moléculaire

  • Principalement utiliser dans la Legionellose :
    • IFD : réalisation facile, mais moins sensible que la culture (nécessite de nombreux pathogènes)
    • Recherche d'antigènes urinaires : sensibilité de 70% et spécificité de 100% ; peut rester positif longtemps après l'infection, même après traitement ; ne détecte que le sérogroupe 1

6.2.2. Moyens invasifs

6.2.2.1. Fibroscopie bronchique

  • Aspiration bronchique : sensible, mais risque de contamination par les VAS
  • Prélèvement protégé : meilleur spécificité ; seuil de positivité 103 UFC/ml (examen contributif dans 54-85%, 13-48% chez les patients ventilés)
  • LBA : explore une plus grande surface ; particulièrement indiqué en cas d'immunodépression
  • Le taux d'examen contributif diminue en cas d'antibiothérapie préalable

6.2.2.2. Ponction transtrachéale

  • Moins utilisée à cause des complications (hémorragie, emphysème sous-cutané, rarement évolution fatale)

6.2.2.3. Ponction transthoracique

  • Envisagée dans les cas d'atteinte localisée, quand toutes les investigations ont été infructueuses
  • Complications : PNO (30%), hémoptysie, embolie gazeuse (rare) ⇒ contre-indiqué en cas d'insuffisance respiratoire sévère ou de trouble de l'hémostase
  • Résultats fiables, mais utilisation limitée (complications)

7. Diagnostic différentiel

  • Pneumonies à Gram positifs : tableau typique, bien supporté par le patient, évolution bénigne (sauf staphylococcie pleuro-pulmonaire)
  • Autres infections aiguës : mycoses, parasitoses, viroses
  • Infections sub-aiguës ou chroniques : TBK, néoplasie, bronchopathies chroniques

8. Diagnostic étiologique

8.1. Maladie des légionnaires

  • Découverte en 1976 : épidémie de 182 cas (29 décès) lors d'une réunion d'anciens combattants à Philadelphie
  • Plus fréquente des pneumonies à gram négatifs
  • Clinique :
    • Pneumonie parfois sévère (détresse respiratoire, choc…)
    • Signes extra-respiratoires :
      • Hémorragies digestives, douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhée liquidienne, SPM
      • Syndrome neurologique (confusion, agitation, céphalée)
      • Syndrome rénal (oligurie, protéinurie, hématurie, rarement insuffisance rénale aiguë)
  • Radiologie :
    • Pas d'image typique
    • Alvéolaire parfois systématisé, souvent bilatéral, pas d'excavations
    • Pleurésie dans un tiers des cas
  • Biologie :
    • Hyperleucocytose
    • Rhabdomyolyse
    • Hyponatrémie, hypophosphorémie
    • Sérologie ou immunofluorescence sur les prélèvements = diagnostic
  • Évolution :
    • Peut être grave, parfois fatale (IRA)

8.2. Pneumonie à Klebsiella pneumoniae

  • Plus souvent communautaires, mais peuvent être nosocomiales
  • Porte d'entrée souvent retrouvée : ORL, digestive
  • Clinique :
    • Homme, la 40'aine
    • Facteurs prédisposant : alcool, diabète, pathologies pulmonaires chroniques
    • Début brutal, AEG profonde, hypoTA
    • Expectoration brunâtre/rougeâtre visqueuse collante ⇒ très évocatrice (mélange de mucus et de sang)
  • Radiologie :
    • Augmentation de volume du lobe atteinte (aspect convexe de la scissure)
    • Multiples clartés (excavations), qui fusionnent en quelques jours ⇒ abcès géant +/- EPL ou pyo-PNO
  • Biologie :
    • Polynucléose habituelle, leucopénie peut être de mauvais pronostic
    • Germe dans l'expectoration (très riche) et dans le liquide pleural
  • Évolution
    • Autrefois mortelle le plus souvent : extension de la fonte pulmonaire ⇒ Pneumonie “disséquante” de Fridlander

8.3. Pneumonie à Haemophilus influenzae

  • Fréquent dans la flore des VAS du sujet sain (forme encapsulée)
  • Commun dans les surinfections bronchiques des bronchitiques chroniques
  • Pneumonies ou bronchopneumonies chez l'enfant, pénètre un épithélium préalablement lésé par une infection virale
  • Clinique : bronchiolite avec détresse respiratoire ; empyème parfois associé
  • Radiologie : bronchopneumonie avec foyers multiples, parfois pneumonie systématisée (simule un pneumonie à pneumocoque)
  • Évolution : plus souvent favorable

8.4. Pneumonies à Moraxella catharrhalis

  • Se voit chez les patients bronchopathe chroniques (BPCO), cardiopathe congestifs ou cancéreux
  • Aucun signe, symptôme ou examen spécifique
  • Évolution favorable

8.5. Pneumonies à Pseudomonas

  • Germes hospitaliers = milieux propice à leur développement (T°, humidité, débris organiques)
  • Germes peu agressifs, très adaptables (résistances multiples aux antiseptiques et antibiotiques), colonisateurs fréquents (peau, muqueuses)
  • Surinfections sur lésions pré-existantes ou immunodépression (BPCO, DDB, mucoviscidose)
  • Bronchopneumonies ou pneumonies évoluant vers l'abcédation +/- pleurésie purulente
  • Pronostic réservé, améliorer grâce aux traitements actuels

8.6. Pneumonies à Acinetobacter

  • Germe contaminant l'eau et les surfaces en milieu hospitalier
  • Pneumonies sévères d'évolution rapide (hypoxie, choc, atteinte bilatérale, pleurésie purulente)
  • Parfois, décès en quelques jours

8.7. Pneumonies à Eschérichia coli

  • Typiquement : pleurésie purulente lors d'une infection urinaire ou après chirurgie abdominale ou prostatique
  • Pus fétide, riche en colibaciles, souvent polymicrobien
  • Infection pulmonaire moins fréquente
  • Peut faire partie du tableau plus grave de septicémie colibacillaire

8.8. Pneumonies aux autres entérobactéries (Proteus, Enterobacter, Serratia)

Peuvent entrainer des pleuro-pneumonies

8.9. Cas particulier : germes Gram négatifs dans la BPCO

  • Il est difficile d'établir avec certitude lien de cause à effet entre surinfection bronchique bactérienne et exacerbation
  • L'origine infectieuse est présumée quand : association de fièvre, augmentation de la dyspnée, augmentation de la purulence ou du volume des expectorations (critères d'Anthonisen)
  • Agents infectieux retrouvés dans 72% des cas de décompensations sévères de BPCO : Pneumocoque, Haemophilus influenzau, Moraxella catarrhalis dans 56%, BGN dans 44%, Chlamydia pneumoniae 18%, virus 16%

9. Critères d'hospitalisation

  • Signes de gravité immédiate ou facteurs de risque ⇒ hospitalisation
  • Autre critères : échec première antibiothérapie, impossibilité de prise en charge à domicile (vomissements, exclusion sociale, dépendance, risque de non observance, troubles des fonctions supérieures)
  • Admission en USI : IRA, instabilité hémodynamique, troubles métaboliques ou hématologiques graves

Score de Fine simplifié : 1 ou plusieurs critères impose l'hospitalisation :

  • Fc > 125 bpm
  • Fr > 30 c/mn
  • T° < 35 ou > 40°C
  • TA < 90/60 mmHg
  • Cyanose
  • Atteinte > 1 lobe, cavitation, extension radiologique, présence d'EPL

10. Traitement

10.1. Antibiothérapie

  • Pierre angulaire du traitement
  • Nombreuses molécules

10.1.1. Familles d'antibiotiques

5 grandes classes on un rôle important dans le traitement des infections à GN :

  1. Bêtalactamines :
    • Amino-pénicilines, carboxy-pénicillines et ureido-pénicillines
    • Les BGN produisent des pénicillinases qui leur confèrent une résistance aux péni-G et V, aminopénicillines, carboxypénicillines, uréidopénicillines, C1G et C2G
    • Sensibilité conservée au C3G, monobactam, céphamycines et carbapénèmes
  2. Aminosides
  3. Polypeptides :
    • Usage à réserver aux germes tenaces polyrésistants tel que pseudomonas
  4. Sulfamides :
    • Le plus efficace est le Cotrimoxazole
  5. Quinolones :
    • Actifs sur la plupart des pathogènes respiratoires, y compris Pneumocoque (indépendamment de sa sensibilité aux pénicillines), haemophilus et germes atypiques (intracellulaires)
    • Bien tolérés, maniement facile (oral ou parentéral)

10.1.2. Indications de l'antibiothérapie

  • Indispensable en cas de pneumonie, instauration précoce
  • Critères d'Anthonisen pour les suspicions de surinfection bronchique

10.1.3. Choix de l'antibiotique

Le choix dépend de :

  • Activité in vitro contre les principaux agents pathogènes
  • Prendre en compte l'émergence de souches résistantes
  • Inclure Legionella dans le spectre d'action en cas de présentation sévère
  • Élargir le spectre
  • Diffusion systémique et tissulaire (broncho-pulmonaire)

Choix de l'antibiotique dans les infections à bactéries Gram négatif :

Bactérie Antibiotique
Entérobactéries GN (y compris Haemophilus et Klebsiella) - C3G
- Aminopénicilline + Inhibiteur de pénicillinase (Augmentin®)
- C3G + Aminoside
- Aminopénicilline + Aminoside (sauf Klebsiella)
- Quinolones, Azithromycine, Cotrimoxazole
Pseudomonas sp - Ceftazidime (Fortum®)
- Cyclines
- Sulfonamides
Pseudomonas aeruginosa - Pipéracilline/Ceftazidime/Aztréoname/Ticarcilline + Aminoside
Legionella - Macrolides
- Quinolones
- Cotrimoxazole
- Rifampicine
Moraxella catarrhalis - C3G
- Aminopénicilline + Inhibiteur de pénicillinase
- Erythromycine, Quinolones, Tétracyclines, Cotrimoxazole
Acinetobacter sp - Pipéracilline/Imipenem (Tienam®) + Aminoside
  • Il est recommander de rechercher une preuve bactériologique, sans que cela ne retarde l'instauration de l'antibiothérapie (pronostic)
  • Signes de gravité ⇒ double antibiothérapie parentérale ; pronostic vital en jeu ⇒ triple
  • Réajuster selon les résultats de la bactériologie

10.1.4. Durée du traitement

  • Pas de données ni de consensus
  • Minimum 7 à 14 jours
  • Suppuration ou EPL ⇒ 6 à 8 semaines
  • Aminoside : 5 à 10 jours max

10.1.5. Relai per-os

  • Conditionne la durée d'hospitalisation et donc le coût
  • Critères mal définis : “dès que l'état clinique le permet”
  • Certains ont défini des critères plus stricts : amélioration clinique, tolérance gastro-intestinale au traitement, Fc < 100 bpm, TA > 90/60 mmHg, Fr < 24 c/mn, T° ⇐ 38°C, SpO2 > 92%

10.2. Autres éléments du traitement

  • Ponctions pleurales : évacuation, désinfection, prévention de poches résiduelles et d'enkystement
  • Traitement d'une porte d'entrée infectieuse : (dentaire, sinusite…)
  • Fibro-aspiration bronchique des sécrétions
  • Réanimation : équilibre hydro-électrolytique, anémie, nutrition, fonction rénale (surveillance, toxicité médicaments)
  • Oxygénothérapie, ou ventilation assistée
  • Diabète : insuline (transitoire)
  • Traitement du retentissement cardiaque
  • Kinésithérapie en cas de suppuration pulmonaire

10.3. Évolution

  • Amélioration clinique lente mais nette
  • Excavation ou pyopneumothorax ne sont forcément des signes d'échec
  • Persistance de l'AEG, fièvre élevée, extension des images 2 à 3 jours après début du traitement ⇒ reconsidérer l'antibiothérapie

11. Prévention

  • Lutte contre les infections hospitalières :
    • Règles d'utilisation des antibiotiques
    • Règles d'hygiène hospitalière : mains, nettoyage des zones à haut risque d'infection, gans et seringues jetables, asepsie rigoureuse du matériel d'endoscopie

Résumé basé sur le cours de Pr. N. Bencharif - 2010

cours/residanat/pneumologie/infections_pleuro-pulmonaires_a_germes_gram_negatif.txt · Dernière modification : 2019/04/16 13:34 de admin@medwiki-dz.com

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